Les troupes du RSI se battent sur la tĂȘte de pont d'Anzio
Ă©quipement militaire

Les troupes du RSI se battent sur la tĂȘte de pont d'Anzio

Les troupes du RSI se battent sur la tĂȘte de pont d'Anzio

Support du mortier italien de 81 mm lors d'un incendie.

Le 22 janvier 1944, en Italie, prÚs de la ville d'Anzio, à l'arriÚre des unités allemandes, le XNUMXe corps américain (par la suite également soutenu par des troupes britanniques) débarque sous le commandement du général John Lucas. Leur objectif était de contourner les fortifications de la ligne Gustav, de couper ses défenseurs du reste de l'armée allemande en Italie et d'ouvrir au plus vite la route de Rome. Devant eux se trouvaient des parties du XNUMXe corps de parachutistes allemand du général Alfred Schlermm et du LXXVI Panzer Corps du général Trugott Erra. Les Allemands dans la lutte contre les alliés étaient soutenus par leurs alliés italiens des Forces armées de la République sociale italienne.

La capitulation de l'Italie face aux forces anglo-amĂ©ricaines le 8 septembre 1943 provoque une rĂ©action immĂ©diate de l'Allemagne qui viole le pacte d'acier les liant Ă  l'Italie et attaque les troupes italiennes stationnĂ©es dans le sud de la France, les Balkans, la GrĂšce et l'Italie mĂȘme. Les forces armĂ©es italiennes sont rapidement submergĂ©es et la majeure partie du pays tombe sous l'occupation allemande. Le roi, le gouvernement et la majeure partie de la flotte royale se sont rĂ©fugiĂ©s dans les territoires occupĂ©s par les alliĂ©s. Le 23 septembre 1943, dans les territoires contrĂŽlĂ©s par l'Allemagne, Benito Mussolini, libĂ©rĂ© Ă  la suite d'une action audacieuse des parachutistes allemands, proclame un nouvel État - la RĂ©publique sociale italienne (Repubblica Sociale Italiana, RSI).

En plus des forces terrestres - Esercito Nazionale Repubblicano (ENR) - le rĂ©gime de Mussolini, s'appuyant sur les alliĂ©s de l'Allemagne, a dĂ©ployĂ© une unitĂ© Waffen-SS pour combattre aux cĂŽtĂ©s du TroisiĂšme Reich, Ă  travers laquelle environ 20 1944 personnes sont passĂ©es. officiers, sous-officiers et soldats (en "forme de pointe" au 15 dĂ©cembre, il comptait 1944 1 personnes). Au moment de sa crĂ©ation, l'unitĂ© s'appelait Italienische Freiwilligen Verland (SS Legion Italiana), en mars 1 elle a Ă©tĂ© rĂ©organisĂ©e en 1. Italienische Freiwilligen Sturmbrigade (9a Brigata d'Assalto), en juin en 1st Sturmbrigade Italienische Freiwilligen Legion, en septembre, c'Ă©tait dĂ©jĂ  la 1945th SS Grenadier Brigade (n ° 29 italien), et le 1er mars, une division a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e sous le nom de 28th SS Grenadier Division (n ° italien 1943). Ses commandants Ă©taient: Ă  partir du 28 octobre 6 SS-BrigadefĂŒhrer Peter Hansen (entre 1943 octobre et 10 dĂ©cembre 1944 commandĂ© par SS-StandartenfĂŒhrer Gustav Lombard), Ă  partir du 20 mai 1944 SS-OberfĂŒhrer Otto Jungkuntz et Ă  partir du 10 aoĂ»t XNUMX g. - SS StandartenfĂŒhrer Konstantin Helmann. Waffen BrigadefĂŒhrer Pietro Manelli Ă©tait l'inspecteur des unitĂ©s italiennes de la Waffen-SS. Cette unitĂ© n'a jamais fonctionnĂ© comme une formation compacte. La LĂ©gion italienne des SS, formĂ©e Ă  partir de la LĂ©gion des volontaires de la milice armĂ©e (Milizia Armata), se composait de trois rĂ©giments d'infanterie et de XNUMX bataillons d'infanterie indĂ©pendants stationnĂ©s Ă  divers endroits du nord de l'Italie.

Le 10 octobre 1943, la RSI (Aeronautica Nazionale Repubblicana, ANR) est crĂ©Ă©e. Le rĂ©giment de parachutistes de Folgore (Reggimento Paracadutisti "Folgore") Ă©tait Ă©galement sous le commandement de l'Agence de la propriĂ©tĂ© agricole. Deux jours plus tard, en rĂ©ponse Ă  l'appel du lĂ©gendaire colonel Ernesto Botto, la formation des unitĂ©s d'aviation a commencĂ©. Botto Ă©tait un pilote militaire dans l'Ăąme, il n'a pas arrĂȘtĂ© de voler mĂȘme aprĂšs l'amputation de sa jambe. C'est pourquoi il a reçu le nom "Iron Leg". De plus, il connaissait trĂšs bien le marĂ©chal Wolfram von Richthofen (commandant de la flotte aĂ©rienne allemande 2), fascinĂ© par sa carriĂšre et son courage. BientĂŽt, 7 personnes se sont rassemblĂ©es pour l'appel du colonel dans diffĂ©rents aĂ©roports. pilotes et techniciens aĂ©ronautiques. Outre Adriano Visconti, des pilotes de chasse comme Hugo Drago, Mario Bellagambi et Tito Falconi, ainsi que de cĂ©lĂšbres bombardiers-torpilleurs comme Marino Marini (sauvĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© abattu au-dessus de la MĂ©diterranĂ©e par l'Ă©quipage du sous-marin allemand U-331 en fĂ©vrier 1942), Carlo Fagioni, Irnerio Bertuzzi et Ottone Sponza.

A l'initiative du Cap. Carlo Fagioni, un escadron de bombardiers torpilleurs est formĂ© Ă  l'aĂ©roport de Florence, composĂ© initialement de 3 avions Savoia-Marchetti SM.79. BientĂŽt, il fut transportĂ© Ă  Venise et Ă©quipĂ© de 12 machines du mĂȘme type. Le 1er janvier 1944, trois escadrons du Gruppo Autonomo Aeroiluranti "Buscaglia" sont prĂȘts au combat. L'unitĂ© a Ă©tĂ© nommĂ©e d'aprĂšs le commandant du 281e escadron et plus tard du 132e escadron de bombardement, le major V. Carlo Emanuel Buscaglia. Le 12 novembre 1942, il est abattu par un chasseur Spitfire lors de la bataille contre les navires alliĂ©s dans le port de Bougi Ă  Alger, dĂ©clarĂ© mort et rĂ©compensĂ© Ă  titre posthume de la MĂ©daille d'or "For Valor". En mĂ©moire de lui, des collĂšgues ont donnĂ© son nom Ă  la nouvelle unitĂ©1.

La Marine RSI (Marina Nazionale Repubblicana, MNR) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le 30 septembre 1943. Les Allemands ne faisaient pas confiance Ă  leurs alliĂ©s, de sorte que la plupart des navires italiens qu'ils capturaient (ou coulaient, puis relevaient et reconstruisaient) entraient en service dans la Kriegsmarine. drapeau, avec des commandants allemands - bien que dans certaines parties il y avait encore des marins italiens (dans l'Ă©quipage). Pour cette raison, peu d'unitĂ©s ont Ă©tĂ© incluses dans le MRN. Les navires les plus nombreux de la marine RSI Ă©taient des torpilleurs (6 gros et 18 moyens), en plus, ils avaient des sous-marins (3 moyens, 1 petit et 14 petits; des 5 derniers opĂ©rĂ©s en mer Noire), des chasseurs de sous-marins (6 -7 ), au moins 1 dragueur de mines et plusieurs dizaines (une dizaine ?) de patrouilleurs auxiliaires. Ces derniers Ă©taient subordonnĂ©s aux flottilles de garde portuaires allemandes ( Hafenschutzflottille ) Ă  Venise, GĂȘnes et La Spezia. Peut-ĂȘtre pendant une courte pĂ©riode, le MPR a Ă©galement eu une corvette. De plus, la "flotte noire" (dite flotte RSI) occupait des positions anti-aĂ©riennes sur des croiseurs en construction : Caio Mario Ă  GĂȘnes, Vesuvio et Etna Ă  Trieste.

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