15 techniques essentielles de survie en VTT
Construction et entretien de vélos

15 techniques essentielles de survie en VTT

Lorsque vous faites du VTT, vous roulez sur un terrain non préparé, non formé, avec de nombreuses circonstances imprévues, où la lecture joue un rôle important. Après tout, pas mal de gestes techniques sont nécessaires à connaître, mais ils sont nécessaires si l'on ne veut pas être obligé de descendre tous les dix mètres.

Quant aux autres choses :

  • les critères de complexité et d'utilité sont estimés à 10 points.
  • des vidéos illustrent chaque mouvement et sont liées à l'heure exacte à laquelle il est exécuté

Geler

Le mouvement le plus simple (ou, pour être plus précis, aucun mouvement), consistant à immobiliser le vélo et à rester immobile quelques secondes sans poser le pied au sol.

Difficulté : 2

Utilitaire : 6

cible:

  • Analysez le terrain tout en restant sur le vélo si vous avez échoué ou lorsque vous approchez d'une section qui a été cachée.
  • Remplacez la balance correctement

Comment : rester souple sur les appuis, se calmer, continuer à respirer calmement. Au fil du temps, vous pouvez retirer votre jambe pour corriger le déséquilibre excessif. Notez que la congélation peut également se faire en faisant rebondir sur place pour remplacer légèrement le vélo.

Attention : ce déménagement ne comporte pas beaucoup de risques...

Tourne ton nez

Ce mouvement est l'un des plus utiles en VTT. Il consiste à s'appuyer sur la roue avant, retirer la roue arrière, tourner le cadre, et replacer la roue arrière sur un essieu différent. Cela peut se faire de manière statique ou dynamique (ce qui peut être très esthétique). La rotation du nez peut également être fractionnée en plusieurs petits mouvements pour une plus grande fiabilité (mais au détriment de l'esthétique).

Difficulté : 6

Utilitaire : 9

cible:

  • Passer les épingles serrées
  • Changer l'axe du vélo dans une descente raide
  • Conduire la roue arrière sur un obstacle
  • Remplacer dynamiquement le vélo

Comment : En réglant le frein avant, transférez votre poids vers l'avant du vélo et pliez les jambes jusqu'à ce que l'arrière décolle. Tournez avec vos pieds, puis laissez la roue arrière s'abaisser de manière contrôlée en ajustant le frein et en déplaçant le centre de gravité vers l'arrière. Tout au long du mouvement, vous devez diriger votre regard dans la direction dans laquelle vous souhaitez vous positionner.

Attention : La roue arrière entre en collision avec un obstacle lors de la rotation, ce qui entraîne une perte d'équilibre du côté de l'exposition.

Remplacement de la façade

Pour ce faire, vous devez changer la position de la roue avant en tirant sur le volant. C'est un peu le contraire de tourner le nez. Ce mouvement est souvent utile pour « sauver » une mauvaise position.

Difficulté : 4

Utilitaire : 6

cible:

  • Réparer le placement dangereux du vélo
  • Franchissez l'obstacle qui vient de se coincer à l'avant
  • Prendre un virage très serré en l'alignant avec le virage du nez

Comment : Inclinez la charge vers l'arrière une fraction de seconde pour allonger le guidon, relever l'avant et remplacer une roue. Attention, ce n'est pas du tout un guide. Le but n'est pas de s'appuyer sur la crosse, mais de lui laisser le temps de décoller par l'avant pour la replacer.

Remarque : Perte d'équilibre du côté ouvert.

Lapin en l'air

Ce mouvement est l'un des plus célèbres, mais, paradoxalement, les cas où il est vraiment nécessaire sont assez rares. Elle consiste à faire sauter le vélo par-dessus un obstacle. Et attention, c'est "bunny up" et non "bunny jump" car on le lit trop souvent (mais qui fait toujours beaucoup rire).

Difficulté : 7

Utilitaire : 4

cible:

  • Franchir un obstacle en hauteur (le plus souvent un tronc d'arbre, mais aussi une pierre...)
  • Franchir un obstacle creux (fosses, ravin)
  • Cependant, la gravité a également d'autres utilisations pour le lapin, comme passer d'un virage surélevé à un autre.

Comment : Commencez par le leadership, c'est-à-dire, jetez-vous en arrière avec les bras tendus et laissez la roue avant se détacher. Poussez ensuite vos jambes puis vos épaules en gardant votre buste droit, ce qui fera décoller le vélo. Atterrissez exactement au milieu du vélo.

Attention : casse du chariot sur le coffre si vous manquez !

Enroulement pas à pas

Il y a des escaliers partout dans les montagnes, qu'ils soient célibataires ou non. Le moyen le plus sûr est de les enrouler. De cette façon, on contrôle constamment le vélo et, surtout, on ne prend pas de vitesse lors des manœuvres, et une fois la marche terminée, on est prêt pour un nouvel obstacle.

Difficulté : 2

Utilitaire : 10

cible:

  • Montez jusqu'à 70 cm sans retirer votre vélo.

Comment : Déplacez votre centre de gravité vers l'arrière et... laissez faire ! Cette fois, le vélo, sa géométrie et sa suspension feront le travail. Le travail est essentiellement psychologique, car laisser son vélo plonger rapidement sur une marche haute est impressionnant.

Attention:

  • Estimation correcte de la hauteur de marche avant de la prendre. S'il s'avère trop élevé, OTB est garanti ! En cas de doute, arrêtez-vous et positionnez manuellement le vélo de manière à ce que la roue arrière soit en prise et la roue avant en bas.
  • Tout d'abord, ne refusez pas, c'est-à-dire freinez en haut de la marche... Garantie OTB++ !

Saut d'étape

Lorsque les marches ou les pierres dépassent 70 cm de hauteur, il n'est plus possible de les enrouler. Vous devez les ignorer. Mais en montagne ce n'est pas possible en toutes circonstances, car le sol derrière doit être suffisamment propre et propre.

Difficulté : 4

Utilitaire : 3

cible:

  • Faites un pas de plus de 70 cm.

Comment : restez flexible à l'approche d'une marche et centrez votre centre de gravité. Lorsque la roue avant a traversé l'air, tirez légèrement sur le volant. Pour garder le meilleur contrôle et gagner le moins de vitesse possible, il est recommandé de laisser le vélo plonger un peu. La réception doit être fluide.

Attention:

  • Pour qu'il y ait suffisamment d'espace à l'arrière. Même à petites foulées, il est surprenant de voir l'augmentation de vitesse causée par un court passage dans les airs.
  • Comme pour toute promenade, si vous décidez d'y aller, vous DEVEZ y aller. Il n'y a rien de pire que de freiner en haut du piquet, surtout si le vélo n'a aucune chance de plonger.

descendant de dalle

Les grandes dalles se trouvent souvent dans les montagnes, nécessitant une attention particulière. En effet, la chute sur de tels terrains est généralement fortement déconseillée.

Difficulté : 2

Utilitaire : 3

cible:

  • Gardez le contrôle sur les pentes raides et lisses

Comment : Orientez le vélo directement sur une pente, répartissez le poids à l'avant et à l'arrière sans perdre en traction et en évitant au maximum les appuis croisés. Le but est de garder un contrôle constant et de ne pas prendre de vitesse, à moins que le relâchement ne soit entravé. Sur un plateau très raide, il faut se balancer complètement derrière la selle, les fesses pratiquement sur le volant.

Attention:

  • Rien de plus génial sur une dalle mouillée et glissante.
  • De petites marches qui peuvent se cacher sur des dalles apparemment lisses et pousser le VTT vers le point de basculement.

Descente de débris

Les débris se trouvent uniquement sur les sentiers de freeride. Ce sont des pentes sur lesquelles des pierres de tailles et de formes différentes sont libres et roulent les unes sur les autres. Les pierres mesurent en moyenne au moins une dizaine de centimètres, sinon on ne parle pas d'éboulis, mais de gravières.

Difficulté : 4 à 10 (varie beaucoup selon la taille et la forme des pierres)

Utilitaire : 5

cible:

  • Gardez le contrôle sur une pente raide de pierres roulant librement.

Comment faire : Descendez le vélo en ligne droite, transférez tout le poids sur votre dos, verrouillez les freins et utilisez la roue verrouillée comme point d'ancrage, laissant la gravité faire le reste. Dans le cas de descentes trop raides, vous pouvez contrôler le gain de vitesse en l'ajustant, en faisant de petits virages. S'arrêter sur une pente raide peut être très difficile; dans ce cas, tournez la roue arrière en croix et arrêtez-vous avec le vélo vers le bas.

Attention:

  • Au mauvais rocher qui déchire la roue avant
  • Des changements de taille de pierre qui peuvent surprendre
  • Ne prenez pas une vitesse qui ne peut plus être freinée en raison d'une pente

Glisser le tour

Certaines broches ne permettent pas l'utilisation d'un virage du nez : elles sont trop raides ou/et le terrain est trop aléatoire et glissant pour fournir un appui direct vers l'avant. Du coup la seule solution est un virage glissé. Attention, un virage en dérapage n'est pas un dérapage dans le but de déraper et planter des cailloux ! C'est un glissement obligatoire, propre, contrôlé et minimisé.

Difficulté : 4

Utilitaire : 5

Objectif : Tour à tour sur un tronçon escarpé de terrain indéfini.

Comment : Le but est de faire tourner la roue arrière... mais pas trop ! Il est donc nécessaire de commencer à déraper légèrement au-dessus de la zone souhaitée afin d'être à la limite de dérapage lorsque l'on veut manœuvrer le vélo. Il faut alors accompagner et compenser l'arrière-train par la pression latérale des pattes, ce qui revient un peu à tourner le nez lorsque la roue est collée au sol. L'essentiel est d'appliquer correctement le frein avant (afin de ne pas perdre de traction) et l'arrière (afin de ne pas la perdre, mais pas trop).

Attention:

  • Perte de contrôle avant... mais derrière ! Par définition, vous effectuez ce type de manœuvre sur un terrain accidenté, escarpé et potentiellement exponentiel.
  • N'utilisez pas cette technique tout le temps, ou vous ruinerez les singles que vous utilisez.

Glissement latéral

Sur les pentes, il peut être utile d'incliner le vélo sur le côté pour retrouver de la traction. Cette manœuvre peut être délibérée... ou moins délibérée, mais elle est relativement utile dans tous les domaines du freeride en montagne sur pentes ou sur mauvais sentiers.

Difficulté : 5

Utilitaire : 3

Objectif : Restaurer la motricité lors de la conduite en pente.

Comment : Tout d'abord, il ne faut pas rester bloqué sur le vélo et réajuster rapidement son centre de gravité. L'essentiel est d'accompagner le mouvement du vélo avec le corps, tandis que l'instinct tend à le contrer. Il faut aussi respecter la cinétique de mouvement et surtout ne pas freiner. Si nous maintenons le vélo en mouvement de cette manière, l'adhérence est généralement restaurée naturellement et nous pouvons continuer.

Attention à ne pas freiner, sinon vous perdrez irrévocablement de l'adhérence et tomberez !

A glissé sur la neige dure

Descendre sur neige dure est souvent un exercice d'équilibre et peut vite s'avérer très dangereux car une chute peut entraîner une glissade impossible à arrêter (en alpinisme, on parle de vrille). De plus, il est impossible de rouler sur une pente de neige raide de plus de vingt degrés (sauf pour rouler tout droit sans freiner). On parle de descendre une pente enneigée avec des pneus normaux, pas des crampons.

Difficulté : 5

Utilité : 8 si vous faites du VTT en hiver ou au début du printemps. 1 ou 2 sinon.

Objectif : garder le contrôle sur une pente enneigée dans laquelle le vélo ne s'enfonce pas.

Comment : Orientez le vélo le plus droit possible puis utilisez le frein avec parcimonie en ajustant l'avant/arrière. Restez aussi flexible que possible sur le vélo et laissez le vélo « vivre sa vie » entre vos jambes. N'essayez pas de corriger le glissement ou la déviation. Souvent, même le vélo choisit sa propre ligne et il faut le laisser faire... dans une certaine mesure, bien sûr !

Attention:

  • La vitesse s'accélère ! Sinon, vous ne pouvez pas vous arrêter sans tomber.
  • Risque d'ouverture. Le dévissage signifie que même après une chute, vous continuez à glisser de plus en plus vite. Un grimpeur a généralement un piolet pour s'arrêter, alors qu'un vététiste n'en a pas. Ce risque doit être évalué AVANT de commencer à pédaler : à pied, il faut analyser la glissance de la neige et faire un petit "test de chute" dans un endroit sûr. Vous pouvez toujours vous engager dans un combat, mais dans ce cas, vous devez vous assurer que la zone ne mène pas à des obstacles ou des rochers dangereux.

Descente douce et enneigée

La neige molle est faussement rassurante. Les bûches que vous placez peuvent être agressives car vous prenez de la vitesse facilement et les chutes sont difficiles à prévoir (texture de neige changeante...)

Difficulté : 3

Utilité : 10 si vous faites du VTT en hiver ou au début du printemps. 1 ou 2 sinon.

Objectif : Garder le contrôle sur une pente raide enneigée dans laquelle le vélo s'enfonce d'au moins dix centimètres.

Comment : transférer la majeure partie du poids vers l'arrière sans bloquer la roue. Vous pouvez contrôler la vitesse avec de petits virages, en ramant comme sur des skis. Rester en retrait est essentiel pour surmonter toutes les différences souvent invisibles dans la texture de la neige.

Attention:

  • Charge soudaine due aux changements de neige. Éloignez-vous des rochers ou des buissons émergents (la neige perd souvent de la portance à proximité). Un changement de couleur ou de brillance de la surface indique également une méfiance.
  • Suivez les traces de vos coéquipiers qui créent des rails qui peuvent vous déstabiliser lorsque vous les franchissez en biais.

mécanique

Ce mouvement est très surfait : on trouve des tutos et des images un peu partout... mais c'est en fait quasiment inutile sur le terrain, sauf à faire fonctionner correctement le lapin. Ou montrez-vous sur une portion tranquille

Cavalier

C'est la même chose avec le cavalier. Il ne sert à rien en montagne, sauf pour un pro du trial qui peut s'en servir pour poser son vélo sur des falaises abruptes et traverser des terrains impraticables. Mais ensuite, nous changeons de discipline.

abandon

N'oubliez pas cette manœuvre stratégique dont l'avantage est qu'elle peut être utilisée à la place de tout le monde !

Difficulté : 5 (abandonner n'est pas facile !)

Utilitaire : 10

Objectif : rester en vie (ou rester entier)

Comment : Écoutez sa peur. Dans tous les cas, lorsque vous conduisez, la peur ne sert à rien. Si nous avons peur, nous abandonnons !

Attention:

  • A la gopro qui vous encourage toujours à essayer
  • Derrière les coéquipiers moqueurs qui se tiennent parfois derrière plusieurs Gopros...
  • (Pour les hommes sensibles) A ​​la présence de filles autour...

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