Escadrilles italiennes oubliƩes sur le front de l'Est
Ć©quipement militaire

Escadrilles italiennes oubliƩes sur le front de l'Est

Escadrilles italiennes oubliƩes sur le front de l'Est

Avion de transport italien Savoia-Marchetti SM.81 sur l'aĆ©rodrome d'Immola dans le sud-est de la Finlande, oĆ¹ l'escadron Terraciano Ć©tait stationnĆ© du 16 juin au 2 juillet 1944.

MalgrĆ© la reddition inconditionnelle de l'Italie le 8 septembre 1943, une partie importante de l'armĆ©e de l'air italienne a continuĆ© Ć  participer Ć  la Seconde Guerre mondiale, combattant dans le cadre de l'armĆ©e de l'air nationale rĆ©publicaine (Aeronautica Nazionale Repubblicana) aux cĆ“tĆ©s du TroisiĆØme Reich ou de l'Italie. aviation. Aviazione Co-Belligerante Italiana) avec les alliĆ©s. Les raisons les plus courantes de sĆ©lection Ć©taient les opinions politiques, les amitiĆ©s et la situation familiale ; il n'a Ć©tĆ© dĆ©cidĆ© qu'occasionnellement de baser une unitĆ© le jour de la reddition.

L'aviation nationale rĆ©publicaine avait sa propre organisation et son propre commandement, mais, comme toutes les forces armĆ©es de la RĆ©publique sociale italienne, Ć©tait subordonnĆ©e sur le plan opĆ©rationnel au commandant suprĆŖme de l'Axe en Italie (commandant des troupes allemandes dans la pĆ©ninsule des Apennins, commandant de l'armĆ©e Groupe C) Le marĆ©chal Albert Kesselring et le commandant de la 2e flotte aĆ©rienne, le marĆ©chal Wolfram von Richthofen. W. von Richthofen avait l'intention d'intĆ©grer l'armĆ©e de l'air nationale rĆ©publicaine dans la Luftwaffe en tant que Ā«lĆ©gion italienneĀ» afin de la garder sous contrĆ“le total. Cependant, aprĆØs l'intervention dĆ©cisive de Mussolini dans les affaires d'Hitler, le marĆ©chal Wolfram von Richthofen est dĆ©mis de ses fonctions et remplacĆ© par le gĆ©nĆ©ral Maximilian Ritter von Pohl.

Au sein de l'Aviation nationale rƩpublicaine, dirigƩe par le lƩgendaire as combattant le colonel Ernesto Botta, une direction et un quartier gƩnƩral ont ƩtƩ crƩƩs, ainsi que les unitƩs suivantes: un centre de formation pour les Ʃquipages de torpilleurs, de bombes et d'avions de transport. Le territoire de la RƩpublique sociale italienne est divisƩ en trois zones de responsabilitƩ : 1. Zona Aerea Territoriale Milano (Milan), 2. Zona Aerea Territoriale Padova (Padoue) et 3. Zona Aerea Territoriale Firenze.

Les avions de l'aviation nationale rĆ©publicaine portaient des insignes sur les surfaces supĆ©rieure et infĆ©rieure des ailes sous la forme de deux faisceaux stylisĆ©s de barres d'alcool dans une bordure carrĆ©e. Initialement, ils Ć©taient peints directement sur un fond de camouflage avec de la peinture blanche, mais bientĆ“t le tampon a Ć©tĆ© changĆ© en noir et placĆ© sur un fond blanc. Au fil du temps, une forme simplifiĆ©e de l'insigne a Ć©tĆ© introduite, ne peignant que des Ć©lĆ©ments noirs directement sur le fond de camouflage, en particulier sur les surfaces supĆ©rieures des ailes. Des deux cĆ“tĆ©s du fuselage arriĆØre (parfois prĆØs du cockpit), il y avait un signe sous la forme du drapeau national italien avec une bordure jaune (dentelĆ©e le long des bords : haut, bas et arriĆØre). Les mĆŖmes marquages, seulement beaucoup plus petits, Ć©taient rĆ©pĆ©tĆ©s de part et d'autre de l'empennage ou, plus rarement, dans la partie avant du fuselage. Le signe Ć©tait dessinĆ© de telle maniĆØre que le vert (avec un bord jaune lisse) faisait toujours face Ć  la direction du vol.

Craignant que les pilotes de la NPA capturĆ©s ne soient pas traitĆ©s comme des prisonniers de guerre (puisque les Ɖtats-Unis et la Grande-Bretagne ne reconnaissent que le soi-disant Royaume du Sud) et soient remis Ć  l'Italie, qui les condamnerait comme traĆ®tres, le personnel navigant de l'armĆ©e de l'air italienne fasciste nouvellement crĆ©Ć©e ne participa aux combats que sur le territoire contrĆ“lĆ© par les troupes germano-italiennes. Les vols au-dessus de la zone ennemie n'ont Ć©tĆ© effectuĆ©s que par des Ć©quipages de bombardiers torpilleurs,

qui s'est portƩ volontaire.

Parmi les unitĆ©s formĆ©es figuraient notamment deux escadrons d'aviation de transport, qui Ć©taient subordonnĆ©s au Commandement de l'aviation de transport (Servizi Aerei Speciali). A la tĆŖte du commandement crĆ©Ć© en novembre 1943, le lieutenant V. vit. Pietro Morino - ancien commandant du 44e rĆ©giment d'aviation de transport. AprĆØs la capitulation inconditionnelle de l'Italie, il fut le premier Ć  rassembler du personnel de transport de bombes Ć  l'aĆ©roport de Bergame. Il s'est Ć©galement rencontrĆ© Ć  Florence, Turin, Bologne et dans de nombreux autres endroits d'oĆ¹ il Ć©tait originaire.

renvoyƩ Ơ Bergame.

L'ancien pilote du 149e escadron du 44e rĆ©giment de transport aĆ©rien, Rinaldo Porta, qui a combattu en Afrique du Nord, a suivi cette voie. Le 8 septembre 1943, il se trouve Ć  l'aĆ©roport de L'Urbe prĆØs de Rome, d'oĆ¹ il se rend Ć  Catane, oĆ¹ il apprend que son commandant recrĆ©e l'unitĆ©. Ses insĆ©curitĆ©s ont disparu et il a dĆ©cidĆ© de prendre une bouffĆ©e. Pourquoi l'a-t'il fait? Comme il l'a Ć©crit - Ć  cause du sentiment de fraternitĆ© avec d'autres pilotes, y compris des pilotes allemands, avec lesquels il a volĆ© et combattu pendant plus de trois ans, et qui sont morts au cours de cette bataille.

L'escadron d'aviation de transport de Terraciano (I Gruppo Aerotransporti "Terraciano") a ƩtƩ formƩ Ơ l'aƩroport de Bergame en novembre 1943 et le major V. Peel en Ʃtait le commandant. Egidio Pelizzari. Le cofondateur de cette unitƩ Ʃtait le major Peel. Alfredo Zanardi. En janvier 1944, 150 pilotes et 100 spƩcialistes au sol Ʃtaient rƩunis. Le noyau de l'escadron Ʃtait l'Ʃquipage de conduite de l'ancien 10e rƩgiment de bombardiers qui, au moment de la reddition, attendait les nouveaux bombardiers bimoteurs allemands Ju 88.

Initialement, l'escadron Terraziano n'avait pas d'Ć©quipement. Ce n'est que quelque temps plus tard que les AlliĆ©s ont remis aux Italiens les six premiers avions de transport trimoteurs Savoia-Marchetti SM.81, qui ont Ć©tĆ© en grande partie confisquĆ©s aprĆØs le 8 septembre 1943.

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